Publié dans Politique

80e AG des Nations unies à New York - Un entretien Rajoelina – Guterres en vue

Publié le mardi, 23 septembre 2025

La 80e Assemblée générale des Nations unies s’est officiellement ouverte hier à la grande salle plénière, au siège de cette organisation à New York, aux Etats – Unis. Ce fut également le coup d’envoi de la session plénière du débat général dans le cadre de ce rendez – vous des Chefs d’Etat et de gouvernement. Le Président Andry Rajoelina était présent aux côtés de plus d’une centaine de leaders mondiaux pour assister à cette cérémonie d’ouverture. Plusieurs dirigeants des pays puissants qui  font partie des Nations unies ont également marqué leur présence à l’instar de Donald Trump, Président des Etats – Unis ;  Recep Tayyïp Erdogan, Président de la Turquie, Lula Da Silva, Président du Brésil ; Emmanuel Macron, Président de la France, entre autres.

 

Durant sa prise de parole, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres a abordé différents sujets marquants de l’actualité mondiale comme les conflits à Gaza et en Ukraine, la crise climatique, ou encore le progrès numérique lié à l’intelligence artificielle. Il a également mis l’accent sur la place déterminante des Nations unies face aux enjeux liés au maintien de la paix et de la sécurité dans le monde. « Lorsqu’elle joue pleinement son rôle, l’ONU est bien plus qu’un lieu de rencontre et de réunion. C’est une référence morale, une force de paix, un gardien du droit international, un catalyseur du développement durable, une bouée de survie pour les personnes en situation de crise, … », a déclaré le numéro des Nations unies. Il a également appelé à l’engagement de tous afin de renforcer la justice et les droits humains, ainsi qu’à faire primer le droit international qui a motivé la  création de l’organisation il y a 80 ans de cela. 

Echanges sur plusieurs sujets 

La cérémonie s’est enchaînée par la série de discours des Chefs d’Etat et de gouvernement à la tribune des Nations unies. Pour sa part, le Président Andry Rajoelina  prendra la parole ce jour en tant que Chef d’Etat et non moins président en exercice de la SADC. Ce sera l’occasion pour le numéro un de l’Exécutif malgache de faire le point sur les réalisations et les défis auxquels le pays fait face en matière de développement. Pour son second mandat, le Président a choisi de baser son programme sur trois principaux piliers à savoir le capital humain, l’industrialisation et la bonne gouvernance.  Autant d’objectifs qui s’alignent avec les Objectifs de développement durable instaurés par les Nations unies et dont l’atteinte est prévue à l’horizon 2030. Le numéro un malgache pourra également porter la voix des 16 pays membres de la Communauté de développement de l’Afrique australe.

En marge du sommet, le Chef de l’Etat rencontrera plusieurs hautes personnalités à l’instar du secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres. Prévue normalement demain, sauf changement, cette rencontre entre les deux hommes sera l’occasion d’aborder plusieurs sujets importants concernant Madagascar en termes de développement et de droits humains. La question liée à la crise climatique et au fonds pour le climat pourrait également être au centre des discussions. Un sujet qui tient particulièrement le Président malgache à cœur et qui n’a cessé d’être au cœur de ses interventions. Enfin, un entretien avec des représentants du département d’Etat américain sera à l’ordre du jour de ce déplacement présidentiel aux Etats – Unis.

 

Sandra R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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